Pour un talent comme celui de Assan, il est difficile de le remplacer, dit le chef de file. « Mais vous avez le devoir envers votre groupe, vos lecteurs, votre pays de combler le vide. A l’UFDG, on est en deuil. On était habitué à lui. Chaque lundi, on avait hâte de voir comment il a interprété les évènements avec beaucoup de professionnalisme et d’humour ». Outre son humour, le KAA est connu pour son intégrité. Une plume fertile, un journaliste modeste qui a servi la cause du métier. La Petite cellule se souvient de quelqu’un de « constant dans la droiture et la probité. Ce n’est pas facile dans un environnement comme celui que nous connaissons». Comme nombre de ses confrères, le KAA avait la possibilité de troquer sa plume contre des postes ou des sommes d’argent. Il ne l’a pas fait.

L’administrateur du Groupe Lynx, Diallo Souleymane a remercié Cellou Dalein Diallo pour la sympathie apporté à la famille biologique d’Assan Abraham Keita et à celle professionnelle. « Nous vous en remercions, ainsi que tous ceux qui vous ont accompagnés. Nous apprécions à sa juste valeur la décision de venir chez nous en ce moment difficile présenter vos condoléances, à la suite du décès de quelqu’un d’irremplaçable. Nous avons vécu ensemble, ici, près de 25 ans avec Assan ». Le Gros lynx a rappelé que le KAA avait la lourde charge d’être le directeur de publication des hebdomadaires Le Lynx et La Lance. « Sachant que c’est lui le premier responsable pénal de ces journaux ». Même qu’il a formé d’innombrables journalistes en Guinée dont Moussa Cissé, dirlo du Bureau de presse de la Présidence de la République, Tibou Camara, Sanou Kerfalla Cissé et autre. Un vrai KAA d’école.

Au secours !

Le Gros lynx a sollicité l’aide permanente de la Petite Cellule pour pouvoir remplacer le KAA, jusqu’à ce que « nous prenions la route qu’il a prise ». De rappeler que « des cheveux blancs », autrement les doyens, il n’en reste que trois : Barry Kadjal, Bah Lamine et lui-même Diallo Souleymane. Le reste est un mélange de jeunes et de très jeunes. Un sacré défi !