Dr Oussou Faux-fana ne gobe pas. Il conteste la légitimité du scrutin et se dit prêt à avoir une discussion contradictoire avec le ministre de la Santé, Doura Diallo et l’ensemble des membres de la commission (entendez la CENI de l’ordre). « Je vais démontrer que cette élection est nulle est de nul effet ».
S’il est d’accord que son mandat a expiré depuis 2006, il décline toute responsabilité concernant le retard dans la mise en place d’un nouveau bureau : « Si l’ordre n’a pas été renouvelé, c’est la faute au ministère. Chaque fois qu’on demande à renouveler le bureau, le ministère répond qu’il n’y a pas d’argent ».
Même que pour la mise en place de ce nouveau bureau, il a fallu que les pharmaciens trouvent la misère de 34 millions de francs gluants. Le prési du bureau sortant reproche à la commission de lui avoir mis de côté, alors que c’est lui qui détenait la liste des électeurs et il pouvait aider la commission sur la crédibilité et la moralité des candidats.
Mais les carottes sont déjà cuites, parce qu’une présidente a déjà été élue. C’est le balayeur balayé, il faudra faire avec. Yako !