Les accords politiques signés entre l’opposition respire-lacrymogène et la mouvance pestilentielle d’une part et cette dernière et l’Union des forces républicaines de l’autre continuent d’alimenter les débats dans les sièges des partis politiques. À l’assemblée générale de l’UFDG ce samedi 18 août, le prési du parti s’est prononcé sur les manifestations engendrées par ces accords, notamment dans les communes litigieuses de Guéasso(Lola), et de Kindia, entre autres. Les militants du RPG refusent de reconnaître la décision selon laquelle ces circonscriptions âprement disputées reviennent de facto à l’opposition. La Petite Cellule Dalein demande au RPG de laver son linge sale en famine : « Je le dis et je le répète, il appartient à chaque mouvance de régler ses problèmes internes. Nous avons décidé de faire des concessions pour l’intérêt du pays afin de trouver une solution à cette crise. Nous ne commenterons pas les attitudes des extrémistes du RPG. C’est au RPG de régler ses problèmes. Nous, nous gérons les nôtres ».
Le cas le plus marquant est la commune urbaine de Kindia. Les fanatiques du parti au pouvoir jurent par tous les noms qu’il n’y aura pas un autre maire à Kindia que celui du RPG. Des manifs devant leur siège, des pneus brûlés, les RPGistes emploient les grands moyens pour barrer la route à Abdoulaye Bah, le candidat de l’UFDG. Le chef de pile de l’opposition dénonce : « On est en train de dire que c’est le RPG qui a gagné à Kindia. Ce n’est pas vrai, nous avons gagné 22 conseillers sur 43. Les citoyens de Kindia ont voté massivement pour la liste UFDG et on a écrasé le RPG. Ils ont pris l’argent de Alpha Condé, ils n’ont pas pu convaincre les citoyens et maintenant ils disent qu’ils ne veulent pas de l’UFDG. Il ne faut pas qu’on nous dise qu’on accepte pas, c’est de la foutaise. Nous nous avons renoncé à nos droits, que chacun balaie devant sa porte. S’il veulent, ils n’ont qu’à manifester ».
Dernièrement c’est un imam influent et très proche du parti au pouvoir qui a tenu des promis peu catholiques. Il a appelé à voter pour un candidat issu de la « communauté qui fondé la ville de Kindia « . Une sortie médiatique qui a suscité une véritable levée de bouclier. La Petite Cellule interpelle le prési Alpha Grimpeur : « Lorsque la Constitution est violée, la cohésion sociale menacée, nous ne nous adressons pas à l’auteur, mais au président de la république. C’est lui qui a prêté serment de veiller sur l’application de la Constitution. Il n’y a pas de territoire pour une partie des Guinéens…le droit d’élire ou d’être élu est valable sur l’ensemble du territoire. C’est ça les fondements de la république. Nous n’interpellons pas un imam, c’est le président de la république qu’on doit entendre…c’est lui et lui seul qui doit réagir, et vigoureusement, pour mettre un terme à de tels propos, qui mettent en danger la nation guinéenne. Monsieur le président, le peuple de Guinée vous attend. On aurait dû vous dire d’aller vous présenter au Burkina parce que vos ancêtres sont là-bas, mais on ne l’a pas fait parce que vous avez la nationalité guinéenne et que vous en avez le droit ».