Ce rapport de 39 pages présente trois parties essentielles pour l’Etat guinéen. La première touche la lutte contre l’impunité : clôture de l’instruction dans le dossier massacres du 28 septembre et de pouvoir relever des défis du procès, lutte contre la torture, l’aboutissement des dossiers sur la torture commise à l’escadron de Hamdallaye en 2010 et les poursuites engagées contre 12 agents de la Brigade anti-criminalité, en 2016. La seconde partie touche la réconciliation nationale : reconnaitre les crimes du passé à travers un processus conforme aux attentes de la société civile. Enfin, la modernisation du secteur de la justice : urgence de rendre effective la réforme de la chaine pénale, humaniser les prisons, respecter les droits des femmes et revoir le Code de justice militaire. Même que ce rapport exprime les attentes des victimes et défenseurs des droits humains, dit Malal Diallo, vice-président de l’OGDH. Pour que le rapport soit pris en compte « nous allons le soumettre à l’Etat guinéen en premier, puis faire un lobbying pour que toutes les recommandations soient examinés par l’Etat », dit le vice-prési de l’OGDH.    

Au cours de la rédaction dudit rapport, à Genève, les représentants du gouvernement, Cheik Sacko et Gassama Diaby, respectivement ministre de la Justice et de la Citoyenneté s’étaient engagés à lutter contre l’impunité, car depuis l’indépendance « il n’y a que des victimes de la violence d’Etat ». Les deux ministres avaient assuré aux partenaires que le procès des événements du 28 septembre 2009 aura lieu probablement en 2017. A chaque commémoration du 28 septembre, « nous disons que c’est la dernière avant le procès, cela n’a toujours pas lieu », déplore Malal Diallo

    Les membres de l’OGDH, Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen et la FIDH, Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme étaient devant la presse, ce mardi, à coléah. Ils ont présenté le rapport « Justice, Réconciliation, Réformes législatives : trois priorités pour l’Etat de droit en Guinée », rédigé le mois passé par la société civile et le Gouvernement, lors de la 34è session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, à Genève.

    Ce rapport de 39 pages présente trois parties essentielles pour l’Etat guinéen. La première touche la lutte contre l’impunité : clôture de l’instruction dans le dossier massacres du 28 septembre et de pouvoir relever des défis du procès, lutte contre la torture, l’aboutissement des dossiers sur la torture commise à l’escadron de Hamdallaye en 2010 et les poursuites engagées contre 12 agents de la Brigade anti-criminalité, en 2016. La seconde partie touche la réconciliation nationale : reconnaitre les crimes du passé à travers un processus conforme aux attentes de la société civile. Enfin, la modernisation du secteur de la justice : urgence de rendre effective la réforme de la chaine pénale, humaniser les prisons, respecter les droits des femmes et revoir le Code de justice militaire. Même que ce rapport exprime les attentes des victimes et défenseurs des droits humains, dit Malal Diallo, vice-président de l’OGDH. Pour que le rapport soit pris en compte « nous allons le soumettre à l’Etat guinéen en premier, puis faire un lobbying pour que toutes les recommandations soient examinées par l’Etat », dit le vice-prési de l’OGDH.

    Au cours de la rédaction dudit rapport, à Genève, les représentants du gouvernement, Cheik Sacko et Gassama Diaby, respectivement ministre de la Justice et de la Citoyenneté s’étaient engagés à lutter contre l’impunité, car depuis l’indépendance « il n’y a que des victimes de la violence d’Etat ». Les deux ministres avaient assuré aux partenaires que le procès des événements du 28 septembre 2009 aura lieu probablement en 2017. A chaque commémoration du 28 septembre, « nous disons que c’est la dernière avant le procès, cela n’a toujours pas lieu », déplore Malal Diallo