Le bureau exécutif du SPPG (Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée) était sur la braise ce 6 septembre à la maison de la paresse à Coléah. Objectif, dresser le bilan de son premier mandat et annoncer le congrès. Après avoir passé 3 ans à la tête de cette organisation syndicale, Sidi Diallo, le secrétaire gênant du Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée, juge son bilan plus ou moins élogieux : « La création du tout premier syndicat de la presse privée en Guinée, sa légitimation auprès des partenaires (patrons de presse), la marque de soutien que le SPPG a manifesté lors de l’incident survenu à l’Eco3 entre journalistes et gendarmes, la mise en place d’un projet de convention collective des journalistes, la dénonciation des conditions de travail des journalistes dans les rédactions, le renforcement de la confraternité entre les journalistes ». Si le bureau sortant se réjouit de ce qu’il qualifie de succès, il ne reconnait pas moins des difficultés. Pour Sidi Diallo, le refus des journalistes de se  syndiquer serait la principale raison qui justifie les insuffisances. Il fait allusion à la grogne des travailleurs de Global FM et de Horizon FM l’année dernière. Des hics non encore résolus rappelle-t-il. Nonobstant ce problème, Sidi Diallo indique que le problème qui s’est posé entre un journaliste et un responsable de Tamata FM est résolu.

Sur le congrès, le journaleux précise que le bureau du SPPG est composé de 11 membres. Seulement voilà ! Aujourd’hui, tous ne sont en fonction pour des « raisons fondées ». Sans préciser lesquelles. Selon lui, ce qui rendrait l’équipe un peu démembrée. Un argument répliquant à la rumeur qui fait état que des querelles au sein bureau exécutif.  Par ailleurs, le syndicaliste a reconnu le relâchement de certains membres.

Maintenant que le congrès pointe à l’horizon, toutes les failles seront prises en compte, des dispositions seront prises éventuellement pour faire éviter un échec du nouveau bureau qui sera installé le 17 septembre, a rassuré Sidi Diallo. Il prévient que désormais l’adhésion au Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée est libre, pourvu que l’intéressé fasse une demande et s’acquitte des frais d’adhésion fixés à 10 000 FG.  Sauf que passé le 15 septembre, les non membres ne sauront voter lors du congrès.