Les retardataires ont jusqu’à minuit pile ce lundi pour déposer leurs listes de candidatures au compte des élections légis-tardives du 16 février prochain. Mais certains partis, dont l’UFDG et l’UFR comptent boycotter.
Bien que ce soit le dernier délai, après une rallonge de 72 heures, Aliou Condé, le secrétaire gênant de l’UFDG ne veut pas entendre parler de dépôt de liste : « Vous aussi, ce ne sont pas des questions à poser à l’UFDG. Vous voulez nous insulter ? On a expliqué lors de l’assemblée générale. Il y a des questions qu’il ne faut pas poser. Vous nous voyez faire des vas et viens comme d’autres partis ? Il faut nous respecter ».

Même son de cloche à l’UFR. Tidiane Sylla, chargé de communication UFR a réitéré que l’UFR se retire du processus : « Ce n’est pas de la démagogie, on se retire complètement. On n’est pas concerné, on ne se sent pas concernés par ce processus ». Vous ne déposez pas de liste donc ? « Non. On n’est même pas concerné. On dit qu’on sort du processus et qu’on va user de tous les moyens légaux pour empêcher ces élections, parce que le processus n’est pas transparent ». De quels moyens légaux dispose l’opposition, par exemple, pour empêcher le scrutin ? Tidiane Sylla indique qu’il s’agit des moyens prévus par la Constitution, notamment les marches. « Le 6 janvier, on manifeste et à partir du 13 janvier, nous enchaînons des séries de manifestations jusqu’à ce que Alpha Condé renonce à son 3è mandat. Parce que ces élections ne visent que le 3è mandat pour M. Alpha Condé ».

Aux dernières nouvelles, lesdits partis n’ont pas encore déposé de listes à la commission de réception.

Oumar Tély Diallo