Arrêté à Quéckédou il y a deux semaines, Elie Kamano et ses 21 coaccusés ont été condamné ce mardi, par le tribunal de Nzérékoré. Elie a pris 6 mois de prison assortis de sursis, six autres prévenus ont écopé de 3 mois de prison assortis de sursis également. Emmanuel Tonguino, vice-président du cadre de concertation de Guéckédou, lui a écopé d’un an d’emprisonnement et une amende d’un million de francs. Le reste du groupe ont été relaxés pour délit non constitué.

 

Les prévenus étaient poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail d’au moins 20 jours, violences, voies de faits, destruction, injures publiques et complicité.
Après sa libération, Elie a confié : « Je suis très heureux d’être aux côtés de mes amis, mes frères, et ma famille de Nzérékoré en compagnie de notre représentant ici qui n’est rien d’autre que le vice coordinateur du FNDC, M. Cécé Théa qui n’a ménagé aucun effort. Et vous aussi, vous êtes battu, et chaque fois qu’on dise aujourd’hui, on n’a une audience, vous venez massivement au tribunal pour nous soutenir. Ils ont dit, si on restait à Guéckédou, qu’on avait les moyens de payer les enfants de les amener au tribunal et de nous acclamer. C’est pourquoi, ils ont délocalisé notre jugement. On est venu à N’Zérékoré mais à N’Zérékoré vous étiez encore plus motivé que ceux de Guéckédou. Ça veut dire on peut tuer le révolutionnaire mais on ne peut pas tuer la révolution. Ça veut dire encore on peut tuer les hommes de grande idée mais on ne peut pas tuer les idées ». Les avocats de la défense entendent relever appel. mais déjà Elie et ses amis ont commis leurs actes à Quékédou, mais ont été jugés à NZrérékoré, alors que Quéckédou relève térritorialement de Macenta.