Après quatre jours de garde-à-vue à la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ), Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah (tous membres de l’UFDG), ainsi que Etienne Soropogui du mouvement Nos valeurs communes ont été déférés ce lundi 16 novembre devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Puis, ils ont été inculpés de «fabrication, acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères et de guerre, détention de munitions, menaces, et association de malfaiteurs».

Le juge d’instruction a ordonné leur placement en détention à la Maison centrale de Coronthie, dans la commune de Kaloum. Ousmane Gaoual et Cie y trouvent Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée, parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, principal opposant d’Alpha Condé.  

Les avocats de la défense se disent déçus. «C’est de l’injustice ! Nous n’allons pas nous laisser faire. Dès demain (mardi, ndlr), nous allons déposer un recours en référé devant la Cour d’appel de Conakry, pour demander leur remise en liberté», a martelé Me Salifou Béavogui.

Ousmane Gaoual Diallo, directeur de communication et conseiller politique de Cellou Dalein Diallo, Cellou Baldé, responsable des fédérations de l’UFDG à l’intérieur du pays et ancien député, Abdoulaye Bah, fédéral du parti à Kindia, Etienne Soropogui et Ibrahima Chérif Bah sont tous poursuivis dans le cadre des violences post-électorales. Des faits que les prévenus ne reconnaissent pas.

DL