Le 19 décembre au Centre international de recherche et de documentation de Conakry, El Hadj Ibrahima Barry, journaliste à la retraite, a présenté son deuxième ouvrage :”Le Professionnalisme en audiovisuel”. Il est composé de 9 chapitres dont la radio et ses caractéristiques, les émissions interactives, les genres journalistiques, l’éthique et la déontologie, le journalisme et éducation civique. L’ouvrage de 114 pages, sorti des éditions Publibook, met l’accent sur les dérives journalistiques, mais montre aussi les techniques à suivre afin de faire preuve de professionnalisme dans le domaine. L’auteur met en garde face aux dérives d’une société où l’information est abondante et parfois mal contrôlée à l’instar des acteurs des réseaux sociaux qui s’improvisent journalistes, à l’origine malheureuse de simples rumeurs ou fake news.
«Cet ouvrage contribue à la correction des certains dérapages que l’on constate dans les médias audiovisuels, presse écrite, presse en ligne. Nous remarquons qu’il y a beaucoup de dérapages, bien que ce ne soit pas tout le monde qui le fasse. Mais ceux qui le font sont assez nombreux. Donc, c’est pour éviter ou réduire cela, que j’ai fait ce livre. Dedans, il y a les fondamentaux pour la pratique du métier. Ce n’est pas complet, ce n’est pas parfait, mais l’ouvrage pose les bases d’un journalisme professionnel», a expliqué l’auteur.
El Hadj Ibrahima Barry a rappelé que le journaliste n’est pas quelqu’un qui s’inféode à des intérêts politiques, économiques, commerciaux ou ethniques. «Ce n’est point cela, le journaliste. Son travail, c’est de donner une information certifiée. Il n’est pas juge, il n’est pas procureur, il n’est pas médecin encore moins un comptable. Il donne la parole aux sources d’informations pour recueillir des bonnes informations et les diffuser.»
Ramadane Diallo, le directeur exécutif adjoint du CIRD estime «C’est un excellent ouvrage que le CIRD a eu le plaisir de recevoir aujourd’hui au titre d’une dédicace. C’est un ouvrage qui insiste beaucoup sur le professionnalisme en audiovisuel. Il rappelle des erreurs classiques que les professionnels du domaine peuvent commettre et, surtout, propose des solutions pour que le domaine soit davantage professionnalisé. C’est un plaisir pour le CIRD de contribuer à la promotion du livre et surtout de la lecture. C’est une grande réussite.»
Yaya Doumbouya