Aucun bus de la société de transport Albayrak n’a circulé ce lundi 31 mai, les travailleurs sont en grève. Ils réclament le paiement de 19 d’arriérés de subvention de l’Etat pour renouveler le parc, décimé par les pannes. Ils ont peur de se retrouver à la touche, alors que c’est déjà la banque route.

«Notre emploi et menacé, nous voulons l’arrivée de nouveau bus», ce que les travailleurs ont écrit la direction pour justifier leur grève. Où vont les recettes ? «Nous n’avons pas de recette, c’est une société en faillite. Elle fonctionne avec les fonds d’Albayrak. C’est Ahmet Albayrak qui paie de sa poche pour que le transport urbain tourne», a répondu Djanan Chabaz, directrice communication corporate de Albayrak à Fim Fm.

Actuellement, sur les 50 bus offert par la Turquie, plus de la moitié sont à l’arrêt suite à des pannes. La société maire Albayrak a signé un contrat d’exploitation avec l’Etat guinéen pour gérer le parc, assurer la maintenance et les salaires des travailleurs. L’Etat guinéen, lui, versera une subvention trimestrielle pour la bonne marche de la société. Djanan Chabaz, directrice communication corporate de Albayrak explique que Albayrak n’a pas reçu un avis de grève, mais confirme que les travailleurs sont grève : «Nous avons beaucoup de bus en panne, ou qui sont vieux. Les usagers ne veulent plus les utiliser. Quand les bus tombent en panne sur la route les usagers récupèrent leur argent et agressent le personnel. Les employés se sont rendus comptent que beaucoup de bus sont en panne, l’état des routes tout le monde connait, ils ont peur de perdre leurs emplois. Dans notre contrat, c’est 50 bus, ces bus ne nous appartiennent pas, mais à l’Etat guinéen. Si l’Etat guinéen décide d’acheter de nouveau bus, c’est sera la bienvenue».

Sauf que l’Etat n’a ni acheté de nouveau bus et n’a pas versé de subvention non plus, tout cela a plombé la société : «Nous confirmons les non payés, nous avons prévenu l’Etat pour les arriérés, nous voulons que cela soient payés. Je n’ai pas le chiffre, mais c’est considérable. Pour le bon fonctionnement de la société, il faut que cette subvention soit réglée. Nous il n’y pas d’arriéré de salaire. La société paie de sa poche les travailleurs jusqu’à présent».

Dame Chabaz a promis de se rapprocher du ministère pour régler le problème. Mais indique que les travailleurs défendent leur droit. Albayrak risque de mourir de sa belle mort comme SOGUITRANS et SOTRAGUI. Il y a quelques mois déjà, Makalé Traoré avait démissionné de son poste de présidente du Conseil d’administration, elle avait évoqué une mauvaise gestion.

Oumar Tély Diallo