Alors qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, le reggae man et politicien,  Elie Kamano, a été mis aux arrêts ce 23 juin, au Tribunal de première instance de Kaloum. L’art-triste est trimballé devant Dame Thémis pour « injures et diffamation par le biais d’un système informatique. » C’est l’ex-prési de la Fédération guinéenne de football, Sali-flou-flou Camara, Super V, qui l’accuse. Le mandat d’arrêt a été émis la semaine passée, mais Elie faisait croire qu’il avait été suspendu.

Le procès du reggae man devrait démarrer ce mercredi 23 juin. Dès l’ouverture de l’audience, l’accusé et son avocat (sans vinaigrette) ont demandé un renvoi de deux semaines pour, disent-ils, leur permettre de mieux se préparer. Maître Salifou Béavogui a estimé qu’il lui faut plus de temps pour éplucher le dossier.

«On ne peut pas empêcher continuellement la tenue des procès. C’est un cas de flagrant délit, le prévenu a reconnu les faits. Nous nous opposons à cette demande», soutient le pro-crieur, Ousmane Sacko. Même son de cloche chez l’avocat de la partie civile.

«Le parquet de Kaloum a pris une mauvaise habitude de refuser systématiquement toutes les demandes de renvoi. Vous ne pouvez pas vous opposer à ma demande, puisque c’est mon droit», rétorque Me Béa.

Le juge, Mohamed Diawara, a finalement tranché. Il a placé le chanteur-politicard sous mandat de dépôt à l’Hôtel cinq étoiles de Coronthie et renvoyé le dossier au 30 juin.

L’affaire fait suite à des publications que l’accusé aurait faites sur les réseaux sociaux au plus fort de la crise qui secoue la FEGUIFOOT. Ces messages dont le contenu n’a pas été révélé tançaient Saliflou-flou Camara, Super V. Se sentant offensé, ce dernier a porté plainte contre l’art-triste. Hop-là !

Yacine Diallo