Au lendemain du coup d’État, le CNRD a engagé une chasse aux prédateurs de l’économie nationale. La Cour de répression des infractions à caractère économique et financière a été mise en place pour «lier la parole à l’acte». Le parquet spécial de cette Cour et le procureur général près la Cour d’appel de Conakry n’ont pas perdu du temps. Dans des sorties presque simultanées organisées la semaine dernière, ils ont annoncé que plus d’une cinquantaine de dossiers «suspects» sont déjà sur leur table. Parmi eux, il y a le cas de Dioma Groupe où on aurait retrouvé les traces de près de 400 milliards de francs guinéens dans les comptes. Une information judiciaire est déjà ouverte contre la société et des juges d’instruction sont à la tâche.
Mais le pool d’avocat de Dioma Groupe n’est pas content de la manière par laquelle la procédure est en train d’être menée. Il l’a fait savoir ce 31 janvier, lors d’une conférence de presse. Les avocats ont, dans le viseur, le procureur général près la Cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright et le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré. Lisez plutôt !