Le FDNC appelle les Guinéens à battre le pavé le 28 juillet et le 4 août pour protester contre la gestion actuelle de la transition. Le Front a, en travers de la gorge, une multitude de revendications auxquelles le CNRD tarde à faire face, notamment un dialogue incluant tous les acteurs. A moins de 48h de la première marche, la pression s’accentue.

Alors que les différentes mairies censées être concernées par cette manifestation refusent de donner leur aval, c’est le Parquet général près la Cour d’appel de Conakry qui menace de sévir contre les organisateurs, au cas où il y aurait des troubles.

Cette sortie du Parquet général n’a pas laissé de marbre les avocats français du FNDC. Ils ont annoncé la saisine de la « Haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme et le Procureur de la Cour Pénale Internationale ». Ils leur font part de leur inquiétude par rapport à la « Situation alarmante des droits humains en Guinée, l’Instrumentalisation de la justice pour intimider les acteurs de la société civile et des partis politiques, les arrestations arbitraires de membres du FNDC, la confiscation des droits et libertés des citoyens ».

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