C’est une tournée européenne de remobilisation et de persuasion que mène La Petite Cellule Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG, depuis une semaine. De l’Allemagne en Italie, en passant par la Suisse, le politicard exécute un agenda chargé de meetings et de rencontres avec militants, sympathisants, alliés et connaissances.
«La forte mobilisation de nos compatriotes pour prendre part aux meetings et la bienveillante hospitalité réservée à la délégation de l’UFDG dans toutes villes visées sont une illustration éloquente de la vitalité de notre parti. Mais aussi de l’engagement résolu de nos militants de la diaspora à continuer la lutte pour l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays», écrit la boss de l’UFDG sur Facebook.
«Il y a un préalable en Guinée, c’est l’unité. Notre pays est divisé en ethnies, en partis politiques, cela me choque. Il faut unir et servir la Guinée. Il faut démolir le mur de Berlin qui existe en Guinée entre les ethnies, les partis politiques. La compétition ne se fait pas sur la base de nom, de l’ethnie. C’est le mérite ! Car, lorsque les gens savent que c’est le mérite qui prévaut, chacun fera des efforts. Mais, la discrimination ramène le pays en arrière », déclare le leader de l’Ufdg à ses compatriotes.
Il promet, une fois au pouvoir, de mettre sur pied un Etat moderne et démocratique. Pour lui, «le désordre et la pagaille qui règnent, ce n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, on peut s’inspirer des autres, le monde avance, il faut qu’on avance. La majorité de Guinéens croient à la sincérité de notre parti. Cela fait peur et fait des jaloux, car ils ne veulent pas que la Guinée change. Notre poids électoral est connu par nos adversaires. Ils ne veulent pas aller à des élections transparentes».
La Petite Cellule Dalein Diallo se fixe la mission d’unir, rassembler, réconcilier les Guinéens. Mais, «on a discrédité l’Ufdg, vilipendé son leader. On nous a dit plein de choses, mais on n’a pas réussi à nous neutraliser. Notre résilience, notre résistance, étonnent. Durant dix ans, on a tué, discriminé, décimé nos bétails, emprisonné les gens», déplore-il. C’est une campagne qui ne dit pas son nom.
Yaya Doumbouya