Dans un courrier du 19 juillet adressé à l’ambassade de France en Guinée, l’Association des victimes des camps Boiro (AVCB) demande à la France d’éclairer sa position vis-à-vis des crimes de Sékou Touré, le premier Président de la Guinée. Et pour cause, l’ambassadeur a mentionné le nom de celui-ci dans son discours du 14-Juillet, fête nationale française. Ces propos « ont heurté des pans entiers de la société guinéenne », estime l’AVCB. « Nous aurions souhaité voir la France aux côtés des opprimés, réclamer de manière non équivoque que l’avenir de la Guinée soit décidé dans le cadre d’une politique d’inclusion qui permettra de solder le lourd passé criminel de Sékou Touré, afin d’ancrer le pays dans un processus de développement.» Pour l’AVCB, le révisionnisme au sein de la junte et les rappels incessants à l’image de Sékou Touré ne sont que des fuites en avant.

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