Dimanche 31 juillet, les chefs des Etats de la CEDEAO se sont réunis en session extraordinaire à Abuja au Nigéria, sur la situation au Niger. Ils ont donné un ultimatum d’une semaine aux militaires qui ont effectué un putsch le 27 juillet, les enjoignant à restaurer l’ordre constitutionnel et remettre en liberté le président Mohamed Bazoum retenu en otage.
Dans le communiqué final publié à l’issu de la rencontre. Les chefs d’états-majors de la CEDEAO ont été « invités à une réunion urgente ». Le document précise aussi que si l’ultimatum donné n’est pas respecté, une intervention sera menée et le recours à une force armée n’est pas exclu.
Dans son discours, Bola Tinubu, président du Nigéria et de la CEDEAO a lancé un appel à « une intervention urgente et forte », avant de souligner la nécessité d’une action déterminée pour protéger la vie du président du Niger, Mohamed Bazoum, retenu en otage par sa garde présidentielle qui ont orchestré le coup d’Etat au Niger. Tinubu a exhorté à une action rapide plutôt qu’à de nouvelles discussions. Selon lui, il est temps de « passer de la parole aux actes ».
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