J’étais tranquillement couché dans mon hamac, en train de balancer sous le cocotier, le chapeau de paille sur le visage, lorsqu’on m’a dérangé avec cette histoire de mauvais temps pour valets en sursis.

Est-ce le début du déclin pour le haut valet privilégié, l’ex opposant langue fourchue qu’on dit être protégé du Gros Sofa ? C’est ce que murmurent des mauvaises langues à la Cour royale. Il semble ces derniers temps, ceux qui le vénéraient pour sa position stratégique d’opposé reconverti tirant à boulets rouges sur ses anciens amis, se mettent à le rabrouer. Et le Gros Sofa lui accorderait de moins en moins d’importance et d’attention. « On ne l’écoute plus et puis, on ne le considère pas », murmurent des observateurs de la Cour royale. Il se raconte que les présences et les vagues d’opposés, candidats à la mangeoire, ont dévalué notre haut valet dont le fonds de commerce était de cancaner qu’il est le seul à oser affronter les critiques des opposés et leur déclarer la guerre sans risque. Maintenant, le disque semble rayé. Il va falloir réinventer la roue pour éviter la chute vertigineuse dans les abîmes de l’histoire. C’est ce que disent des aigris qui ne veulent plus voir un ministre teint-clair.

Eh, oui ! A moins qu’on se soit trompé sous le cocotier.