Quand on voit la réaction des avocats des anciens ministres et autres anciens directeurs de régies financières face à ce qu’ils considèrent comme un « simulacre de procédure » devant les enquêteurs de la DCIJ de la Gendarmerie nationale et devant la CRIEF, on est tenté d’entonner la célèbre chanson « Tourou tourou…. » (pardon, c’est le Ramadan). Mais la décence, l’empathie, le professionnalisme, la confraternité, le fait d’avoir en partage un certain nombre de principes et de valeurs, la défense du droit à la défense, donc à l’assistance d’un avocat, la défense de la défense, imposent de la retenue. Sans compter que lorsqu’on est avocat, on se doit d’être solidaire d’un confrère quand il se bat pour le respect des droits de ses clients et surtout de le soutenir.

La leçon qu’il faut tirer de cela, c’est qu’il faut être constamment du côté des principes et se battre pour que force reste à la loi. «Celui qui n’a pas atteint l’autre rive, ne doit pas se moquer de celui qui se noie»,  nous dit le dicton.

MT