L’ex-international brésilien a été condamné en février à quatre ans et demi de prison de prison pour le viol d’une jeune femme en décembre 2022. Alves a fait appel de cette décision de justice et a obtenu sa libération provisoire dans la foulée.
« Je ne vais pas fuir », promettait Daniel Alves mardi matin. Le tribunal de Barcelone a visiblement été sensible à l’argumentaire de l’ancien joueur du Barça. Condamné en première instance à quatre ans et demi de prison pour le viol d’une jeune femme en décembre 2022, Alves a obtenu sa mise en liberté provisoire, le temps que son appel soit examiné et qu’une sentence définitive soit rendue. Le parquet, qui avait requis une peine de neuf ans de prison, a également fait appel de sa condamnation.
Sous contrôle judiciaire
Le tribunal a pris en considération le fait que le Brésilien avait déjà purgé plus d’un an en détention préventive, dans l’attente de son procès, sachant qu’un maximum de deux ans peut être passé en détention provisoire lorsque la peine encourue est supérieure à trois ans de prison.
Daniel Alves devra cependant s’acquitter d’une lourde somme pour sortir de prison. Une caution d’un million d’euros lui a été réclamée. Ses deux passeports lui seront également confisqués. Par ailleurs, il lui a été formellement interdit de quitter l’Espagne et de s’approcher à moins d’un kilomètre de la victime ainsi que de « communiquer avec elle ». L’ancien joueur du Paris Saint-Germain devra également se présenter au tribunal chaque semaine.
En détention dans le centre pénitentiaire Brians 2 depuis le mois de janvier 2023, Daniel Alves a passé 14 mois derrière les barreaux. Le tribunal avait imposé à l’ex-joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain cinq années de liberté surveillée après sa sortie de prison et une interdiction d’approcher sa victime pendant neuf ans et demi. Dans son jugement, le tribunal a estimé en février qu’il était prouvé que le footballeur avait « brusquement saisi » la femme, puis l’avait « jetée au sol et, l’empêchant de bouger, l’avait pénétrée par voie vaginale », bien que la victime ait « dit non, et qu’elle voulait s’en aller ».
RMC-SPORT