Le 6 mars, plusieurs agents de la Commission d’administration de recensement (CAR) ont manifesté devant la mairie de Matoto. Déployés dans le cadre du Programme national de recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC), les grognards réclament un mois de salaire au Comité communal du PN-RAVEC, après « avoir fini le travail ».

« Nous avons été recrutés pour un mois. Donc, nous aurions dû être payés fin février dernier. Nous avions gardé patience, entre-temps, nous passions voir le Conseil de quartier qui nous a fait embaucher au PN-RAVEC. Comme la paie a traîné, nous avons décidé de manifester aujourd’hui pour réclamer le paiement de notre salaire », déclare Lansana Chérif, agent de la Commission d’administration de recensement.

A la mairie de Matoto, la manif a tourné court. Les contestataires reçus à l’Etat civil ont été mis en contact téléphonique avec le responsable du Comité communal du PN-RAVEC. Il les a convaincus que le hic n’est pas à son niveau. Même qu’ils sont en train d’opérer une décantation sur les listes des agents recenseurs déposées à leur niveau.

Ainsi convaincus, les grognards ont levé le camp, dans l’espoir d’être rétablis dans leur droit, sous peu.

Yaya Doumbouya