L’opération de recensement biométrique des étudiants et du personnel d’encadrement avait fait des malheureux, allant jusqu’à déclencher une grève dans l’enseignement supérieur privé. Les étudiants fictifs étaient une vache laitière. Le ministre Abdoulaye Yéro Ta-Baldé a pourtant conduit l’opération à terme.
Interrogé jeudi matin, dans l’émission Grandes Gueules, Dr Alpha Amadou Bano Barry, conseillé à la Présidence en charge de l’enseignement supérieur, dit qu’il ne reste plus qu’à ajouter les grades sur la spécialisation. Un total de 1 704 enseignants a été recensé. Parmi eux, « 878 ont un diplôme Licence, Maitrise ou d’études supérieures DS, 527 diplômés spécialisés, 304 titulaires d’un 3ème cycle (Doctorat) ». Le recensement révèle que plus de la moitié des enseignants (51%) sont n’ont que la Licence, 31% en Master, 18% en Doctorat.
Des étudiants, en dehors des 23 000 admis de l’année dernière qui sont en première année, 76 816 étudiants en situation de classe ont été recensés, 33 184 étudiants fictifs détectés.
Même que le goubernement envisage de recenser les élèves du primaire et du secondaire, également, ainsi que le personnel. Pour le moment, cela reste une idée.