L’opposition respire-lacrymogène n’entend pas relâcher la pression sur le pouvoir du prési Alpha Grimpeur. Au lendemain de l’échec de leur marche sur l’autoroute Fidel Casse-trop, les leaders politiques de cette frange se sont retrouvés au QG de l’UFDG, ce vendredi 23 mars. Objectif, tirer les leçons des protestations et des violences qui ont ponctué ces deux dernières semaines, mais surtout décliner un nouveau calendrier de manifestations pour les prochaines semaines. La P’tite Cellule Dalein et Cie qui contestent toujours les resul…tares des sélections munici…pâles du 4 février dernier, entendent une nouvelle fois revenir à la charge dès le mardi 27 mars prochain à travers une journée ville-morte dans la capitale Cona…cris. Le lendemain, c’est-à-dire le 28 mars, les nounous de cette opposition seront devant le mystère de (l’in)justice à Kaloum pour montrer au Cheick de notre justice à deux vitesses leur colère contre les assassinats ciblés des militants de l’opposition : « Puisqu’on a évoqué un problème de délai, les femmes vont reprendre la lettre, informer qui de droit et faire le sit-in devant le ministère de la justice » déclare Makanera, mégaphone de circonstance. Le 29 mars, les responsables locaux des partis politiques de l’opposition dans les circonscriptions concernées par les « fraudes » vont organiser des manifestations dans leurs communes respectives.
Mais la nouveauté, c’est la volonté de cette opposition de transporter ces protestations dans les capitales régionales du pays. Histoire d’accentuer un peu plus la pression sur le régime du Grimpeur, disent les opposants. Makanera le Griot explique : « A partir de la semaine du 2 avril, nous allons commencer des manifestations dans les capitales régionales de la Guinée. Nous débuterons par un grand meeting à Boké avec les tous les leaders de l’opposition. Cela va continuer dans les trois autres régions du pays ». Les responsables de l’opposition respire-lacrymogène ont dénoncé le comportement « peu reluisant » des hommes du ‘’Bafoué’’, qu’ils accusent d’utilisation à outrance de la violence à l’encontre des leurs militants. Ils ont par ailleurs invité les flics à beaucoup plus de responsabilité et surtout à moins de gaz lacrymogène au prochain face-à-fache.