Face à la surdité du goubernement face aux revendications du syndicat des enseignants, la société civile, les Jeunes Citoyens de Guinée et le mouvement Citoyens Pour la République ont pris position, en faveur des syndicaleux. Ils appellent à une ‘’ville-morte’’ le mercredi 14 mars en guise de « soutien aux élèves et enseignants de Guinée et pour exiger la finalisation rapide des négociations entre le gouvernement et le SLECG ».
L’ensemble de ces organisations invitent l’ensemble des citoyens guinéens, parents d’élèves, fonctionnaires de tous les secteurs, organisations socioprofessionnelles, travailleurs des secteurs bancaire, minier, portuaire, de santé, de la justice, des assurances, des télécommunications, des opérateurs économiques, des commerçants, des enseignants et élèves, des étudiants, des jeunes, des transporteurs, des moto-taxis, à respecter ce mot d’ordre pour exprimer leur soutien à l’école guinéenne, et leur ras-le-bol contre la mauvaise gouvernance. « Ce mercredi 14 mars 2018, tous les moyens roulants de l’Etat à vocation civile devront être immobilisés. Chaque citoyen qui reçoit ce message est convié à contribuer à sa large diffusion. Ce serait un acte citoyen fondamental pour réclamer plus de justice en Guinée ».
Les organisations invitent tous les citoyens à œuvrer au respect de cet appel par tous les moyens de légaux. Espérons que d’ici là, le goubernement crache les 40% réclamés par le SLECG. Ce n’est pas de la mer à boire. Quand même !