Alors que bon nombre de Guinéens s’attendaient à la fin du bras de fer entre goubernement et syndicaleux, le SLECG a ramé à contre courant, en balayant d’un revers de la main la proposition qui leur a été faite hier. En assemblée générale ce samedi 10 mars à son siège à Donka, responsables et membres du SLECG ont décidé de poursuivre la crève.
Avant l’arrivée programmée de Soumah, le ‘’rebelle’’ désormais reconnu, les bouffes-la-craie en grand nombre, scandaient déjà “Pas de recul”,” Jusqu’au bout”,” Cette fois-ci ou à jamais “. L’ambiance s’est tendue. Finalement le Camarade Soumah ne s’est pas pointé. Et les nounous du RPG, venues en grand nombre et pour la plupart dans des véhicules VA et EP, disent-elles, pour une histoire de sensibilisation n’a pas arrangé les choses. Les bouffes-la-craie n’ont pas même pas voulu les écouter : « Nous ne sommes pas des politiciens. Ne venez pas faire de la manipulation ici. Nous sommes là pour une histoire de survie. Si vous voulez faire de la sensibilisation allez à Sékhoutouréaya dire à Alpha Condé de satisfaire à nos revendications » déclare un bouffe-la-craie. Les nounous elles scandaient ‘’la Guinée d’abord, l’avenir des enfants d’abord’’.
« Nous avons dit et répété que c’est seulement vous qui avez qualité de suspendre cette grève. C’est pour cette raison que nous vous avons invité ici pour évaluer la situation. Mais votre réaction prouve à suffisance que vous n’êtes pas d’accords. Et à la lumière des correspondances de toutes les préfectures de la Guinée et des cinq communes de Conakry, les enseignants ont rejeté unanimement les 10% et le mode de paiement. Les enseignants demandent que les 40 % soient payés immédiatement et avec effet rétroactif. L’ouverture d’un couloir de négociation sans délai. Nous disons collectivement non, non et non ! » S’exclame Oumar Tounkara, secrétaire gênant adjoint du SLECG. La crève continue ! Salut Camarades !