De retour après une longue tournée en Europe, la Petite Cellule Dalein Diallo et ses acolytes se sont réunis ce vendredi 6 juillet, au siège de l’UFDG pour évoquer ce qui a marché depuis qu’il a rencontré le Fama pour appliquer le désaccord du 12 octobre, et l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Sur le désaccord, notamment le contentieux électoral, l’adoption de la loi sur la CENI, l’audit et l’assainissement du fichier électoral, les enquêtes sur les tueries, indemnisation des victimes des pillages lors des manifestations, l’opposition respire-lacrymogène n’a que l’adoption de la loi sur la CENILE à se mettre sous la dent. Même que cette loi a des dispositions sur lesquelles l’opposition dit avoir émis des réserves. « On avait introduit une proposition de loi pour une CENI technique. Malheureusement, nos partenaires ne souhaitaient pas de CENI technique. Il y a des dispositions dans cette loi qui ne sont pas de nous, mais nous avons fait des concessions », dit le chef de pile de l’opposition. En ce qui concerne l’audit du fichier, « on n’a pas de visibilité » résume La Petite Cellule. Mais une réunion est prévue ce lundi à la CENI qui réunirait l’UE, l’ONU, l’OIF, la CENI et les 3 groupes parlementaires ». L’opposition attent de voir ce qui en sortira.

Les enquêtes et les indemnisations. Rien. « Pas de commission d’enquête, pas de fonds. Le contentieux, aucun progrès ». Face à cette situation, l’opposition a décidé de donner encore une semaine au gouvernement pour entendre raison. « Au-delà de cette semaine, l’opposition reprendra ses manifestations », avertit le chef de pile de l’opposition.

Le prix du riz aussi va augmenter !

Au cours de ce compte-rendu de réunion, la Petite Cellule Dalein Diallo a révélé que le gouvernement a imposé une taxe de 1,25% sur chaque sac de riz. Toujours dans la logique de récolter des fonds. Apparemment, l’augmentation du prix du carburant ne suffira pas à renflouer les poches, non, les caisses. Ce petit pourcentage de taxe va correspondre à environ 600 Gnf, dit-il. L’opposition se dit solidaire du peuple : « Nous sommes sensibles à la situation de vie de notre peuple dans la misère, avec le chômage des jeunes. Nous pensons que l’augmentation du prix du carburant et de riz ne devait pas intervenir pendant cette période de soudure ». Encore que selon le chef de pile de l’opposition, le gouvernent n’a pas respecté le principe de flexibilité lorsque le prix du baril a baissé jusqu’à moins de 30 dollars. « Il ne s’agit pas pour nous de faire du populisme ou de la démagogie. Les guinéens sont confrontés à d’énormes difficultés de survie, le gouvernement ne peut prendre une telle décision sans aucune mesure d’accompagnement et sans avoir, au préalable, discuté avec les partenaires sociaux ».