Ce jeudi 18 avril, les travailleurs de la BICIGUI ont mis leur menace à exécution. Ils ont débrayé pour dénoncer le non-respect du protocole d’accord entre l’APB et la FESABAG en 2017. Dans le document figure en bonne place l’amélioration des conditions de traitement des travailleurs de la BICIGUI. Mais toujours est-il que ce débrayage fait grincer des dents. Morlaye Sylla, un des clients de cette banque, dit ne pas avoir été informé de la crève générale illimité qui a démarrée ce matin. « Je n’ai pas écouté dans les médias qu’aujourd’hui la BICIGUI allait entrer en grève. Je n’étais non plus préparé à ça. J’avais un retrait à faire mais je suis venu trouver que la banque est fermée. Cela veut dire que ma journée est gâtée faute de cette grève ».
Ce qui irrite certains clients, c’est l’absence totale de service minimum. Arrêté devant la BICIGUI, chèque en main, cet autre client, ayant requis l’anonymat, ne sait plus quel saint se vouer. « S’il y a grève, il n’est pas normal de bloquer les clients à 100%. Le service minimum devait être fait au moins » a-t-il lâché.
Contrairement à ce dernier, Saidou Camara est muni de sa carte magnétique. C’est ce qui lui a permis d’effectuer son retrait. « J’espère que les banquiers prendrons les précautions pour qu’au moins les clients ne souffrent pas trop de la fermeture de l’agence».
Dans l’avis de la grève publiée le 17 avril, il est indiqué que la grève générale est à durée indéterminée. Une manière dit-on de mettre pression sur la direction générale de la BICIGUI pour obtenir gain de cause.
Lébéré Baldé