Nos waliké ont célébré la fête du travail sous le thème : l’avenir du travail, défi et perspective. Cette célébration coïncide avec le centenaire de la fête du travail. Ils ont marqué le coup. A leur façon. Une bagarre sanglante a opposé d’un côté l’USTG dirigé par Abdoulaye Sow et le SLECG d’Aboubacar Soumah et de l’autre, l’USTG de Abdoulaye Camara et le SLECG de Kadiatou Bah. Les échos de l’intifada sont arrivés aux oreilles du PM Don Kass qui devait présider la cérémonie, il a boudé.
Après l’incident, la fête a continué. Abdoulaye Camara, secrétaire général de l’USTG, le maitre des lieux a égrainé le chapelet de revendications contenu dans son cahier de charges. Revalorisation du SMIG, des allocations familiales et primes, il a tout dit : « l’autonomisation effective des institutions de protection sociales, le respect de la réglementation du travail, la révision des conventions collective BTP, mines et carrières et leur application, le respect de la durée des contrats des expatriés, l’arrêt des licenciements abusifs dans les sociétés privés, la création courant 2019 du tribunal administratif, le paiement des pensions des retraités civils et militaires, la prise en compte des revendications des militaire retraités et veuves sur les primes de séparations, la valorisation des pensions des retraités en juillet 2019, la formation des travailleurs par l’ONFPP, l’accélération de la réouverture des entreprises notamment SALGUIDIA et Forécariah Guinée Mining, la mise en place rapide des logements sociaux, la protection du consommateurs par des mesures de surveillance des prix, l’arrêt de la concurrence déloyale par l’arrêt de l’importation des produits de consommation dont la matière première se trouve en Guinée, la prise en charge des revendications du syndicat des transporteurs, la révision à la hausse du SMIG à 1 200 000, au lieu de 440 000, la révision à la hausse des primes de logement, de transport et des allocations familiales, la construction des cités avec établissements scolaires et de santé des travailleurs des sociétés minières, la prise en compte des toutes les centrales syndicales de l’éducation, FSPE, SLECG, SNE etc ».
Le ministre de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail, Lansana Komara a rappelé que depuis 2010, le goubernement Grimpeur a nettement amélioré les conditions de vie et de travail des travailleurs. « De 2010 à 2018 la 3è République a instauré le SMIG, créer des institutions de protection sociale : institut d’assurance maladie obligatoire et la caisse nationale de sécurité sociale, instauré une indemnité de départ à la retraite, amélioré les salaires à hauteur de 177% à partir de 2010 ». Le ministre a annoncé que le gouvernement s’interdit de s’immiscer dans l’organisation et le fonctionnement des syndicats. Puis les invite au dialogue et à résoudre leurs problèmes en interne dans l’intérêt des travailleurs. Des revendications, le Komara a promis de rendre compte à qui de droit et que le gouvernement les examinera judicieusement.