Le ministère des Mines et de la Géologie a apporté des précisions sur l’abandon supposé de la Guinée du projet du Trans-guinéen. Le ministère indique qu’il n’y a pas abandon et il n’y en aura pas. Le projet demeure une « priorité » que le gouvernement est en train d’exécuter.
Le passage par le Liberia des productions minières de la Guinée ne concerne que le gisement du Mont Nimba et d’autres projets mineurs proches de la frontière libérienne, rien d’autre, précise le communiqué. « Renoncer au Trans-guinéen n’a jamais été une option dans les discussions avec le Liberia. D’ailleurs, l’Accord guinéo-libérien de 2013 définissant le cadre des discussions entre les deux pays est clair puisqu’il fixe avec précision les coordonnées (qui n’incluent pas Simandou) des gisements concernés par le transit au Liberia. Et puis, il y a un projet (Simandou) déjà en cours d’exécution qui inclut le Trans-guinéen dans le cadre de Conventions ratifiées par le parlement Guinéen engageant toutes les parties signataires ».
Cette supposée abandon du Trans-guinéen s’est posé lorsque la Guinée a commencé des négociations avec le Liberia pour l’évacuation des mines de fer du Simandou et du Nimba par le corridor ferroviaire intégré guinéo-libérien au lieu du Transguinéen.
Si c’est le cas, la Guinée renoncerait à un chemin de fer de 650 à 679 km reliant la zone minière des blocs 1 et 2 de Simandou jusqu’à la presqu’île de Matakong à Forécariah. La ligne de chemin de fer sera utilisée pour d’autres besoins également.
Oumar Tély Diallo