Un mois après la 33ème  édition des phases finales de la CAN disputée au Cameroun, le onze national n’a pas encore de sélectionneur attitré. Le partant, Kaba Diawara, dont le contrat a pris fin le 31 janvier 2022, s’est vu mandaté pour conduire le Syli national lors des deux fenêtres FIFA des 25 et 29 mars prochain.  

Si l’on s’en tient  au communiqué du CONOR publié le vendredi 4 mars, un appel à candidature sera lancé pour recruter le futur sélectionneur du Fini national. A propos, et bien avant la CAN, des rumeurs couraient déjà sur l’entraîneur français, Michel Dussuyer, qui manageait les Ecureuils du Bénin, et qui avait été libéré suite au manque de qualification  du Bénin à la CAN.

La semaine dernière, le site Afrik.com évoquait le cas Michel Dussuyer en ces termes : « L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, Michel Dussuyer, qui n’est plus en odeur de sainteté auprès du public sportif béninois, n’est pas contre un retour à la tête du Syli national. « Entendre que les gens pensent toujours à moi en Guinée, après mes deux passages à la tête du Syli national (2002-2004 et 2010-2015, ndlr), me fait déjà plaisir. Mais, je ne sais pas pour le moment. Je ne me pose pas de question. Si les propositions arrivent, on verra bien. Ce qui n’est pas encore le cas et je suis actuellement sous contrat avec le Bénin », a laissé entendre le technicien français, lors d’un entretien avec Afrik.com. »

Aux dernières nouvelles, Michel Dussuyer a été débarqué et remplacé par intérimaire Béninois, qui n’est autre que son adjoint.

En ce qui concerne la Guinée, il y a lieu de tirer les enseignements sur les précédents recrutements des sélectionneurs du Fini national. Au regard des différentes échéances qui attendent l’équipe (CAN 2023, CAN 2025 et Mondial 2026), il serait judicieux d’assurer une stabilité dans l’encadrement du onze national. Et pour ce faire, le prochain technicien devrait avoir un contrat d’objectifs, avec à la clé, une demi-finale en 2025, et une qualification au Mondial 2026. Ces exigences sont bien entendu subordonnées par une contrepartie financière. Les entraîneurs de haut niveau sont financièrement prétentieux. Il revient à la Guinée de faire un arbitrage judicieux entre ses ambitions et les moyens susceptibles d’être mis en œuvre.

Cheick Tidiane