Bah Oury, le prési de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), regrette les violences enregistrées en marge de la manifestation du FNDC du 28 juillet passé, pour exiger un cadre de dialogue.
Ce 2 août, dans l’émission «Mirador» de FIM FM, l’ancien ministre de la Réconciliation nationale a invité le CNRD à mettre en place, «au plus vite», un cadre de dialogue pour favoriser l’apaisement et la réussite de la Transition. «Nous avions déjà prévenu que l’organisation des manifestations dans ce contexte aussi fragile est inopportune et peut s’avérer dangereuse pour la stabilité du pays. Si nous voulons que le processus de la transition aille dans une dynamique conforme à l’intérêt du pays, utilisons d’autres formes pour faire entendre les points de vue», entame Bah Oury qui exhorte les uns et les autres à privilégier le dialogue. «Aujourd’hui, nous avons besoin que la concertation ou le dialogue se fasse le plus rapidement possible. Il faut impérativement qu’on accélère sa mise en place, car seul le dialogue nous évitera à revivre les évènements du passé. Au lieu que les revendications et les idées se discutent dans la rue, traitons les autour d’une table ».
Le président de l’UDRG invite la junte à s’activer dans la mise en place du cadre de dialogue réclamé par les Forces vives de la nation depuis des mois : «Lorsque vous êtes un dirigeant, vous êtes en première ligne. Donc, il vous appartient de prendre la bonne initiative. Alors, dans ce cas, l’initiative revient au gouvernement et au CNRD d’accélérer ce processus. Il ne faudrait pas tarder, car il vaut mieux dialoguer pour faire avancer les choses que de compter le nombre de morts. Tant qu’on peut dialoguer, il faut le faire dans la mesure du possible. Je préfère dialoguer des jours au lieu de compter des morts », a conclu Bah Oury, le président de l’UDRG.
Kadiatou Diallo