Le 2 août, le tribunal de première instance de Dixinn a relaxé 17 jeunes arrêtés suite aux manifestations du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) des 28 et 29 juillet. Ils étaient poursuivis pour « participation délictueuse à un attroupement ayant troublé la tranquillité publique ».
Durant le procès, ces jeunes ont nié en bloc les faits qui leur étaient reprochés. Le procureur de la République avait requis six mois de prison, assortie de sursis et 500 000 francs guinéens d’amende.
Finalement, le juge Ousmane Simankan les a renvoyés à des « fins de la poursuite pour délit non constitué ». Un jugement bien accueilli par les prévenus qui assurent avoir été arrêtés alors qu’ils ne participaient pas à la manifestation.
Ibn Adama