Interpellé le 17 octobre par les services de la gendarmerie, Cellou Baldé a finalement recouvré sa liberté dans la nuit de ce 19 octobre par le parquet du tribunal de première instance du tribunal de première instance de Dixinn. Le patron des fédérations de l’UFDG de l’intérieur est soupçonné de « participation à un attroupement interdit ayant provoqué des troubles sur la voie publique et complicité ».
Cellou Baldé placé sous contrôle judiciaire, devra se présenter devant le juge les lundis et jeudis. Il lui est interdit de sortir de Conakry sans l’autorisation préalable du juge, du moins pour le moment. Cette fois-ci, les ennuis judiciaires de ce poids lourd de l’UFDG viendraient des manifs interdites de juillet et août dernier organisées par le FDNC.
La justice le soupçonne d’avoir pris part à ces mouvements de protestation. Ce qu’il n’aurait pas reconnu devant les enquêteurs. L’ancien député uninominal de Labé qui avait déjà passé des mois en détention sous Alpha Condé sans être jugé, attendra son procès cette fois-ci loin de la maison centrale. Son avocat craignait que son client ne soit placé sous mandat de dépôt jusqu’à la fin de l’instruction. Il se frotte les mains : « Mon client a été placé sous contrôle judiciaire. Il y a eu plus de peur que de mal. On remercie vraiment le bon Dieu, on remercie la justice ».
Cellou Baldé rejoint Etienne Soropogui et Saïkou Yaya Barry dans la liste des politiques inculpés et placés sous contrôle judiciaire.
Yacine Diallo