Ce 4 octobre à Paris, les avocats du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) ont reçu son responsable des stratégies et planifications, Sékou Koundouno. L’objectif est de faire le point sur les démarches judiciaires en cours devant les juridictions et institutions internationales, mais aussi et «surtout de déterminer les actions urgentes» du FNDC à mener.
«Cette urgence est commandée par les violations graves des droits de l’homme, le manque de dialogue, la restriction de l’espace civique, l’interdiction systématique des manifestations, la violation de la Charte de la transition, mais aussi la défiance du CNRD vis-à-vis de la communauté internationale», déplorent Me William Bourdon et Vincent Brengarth, dans un communiqué.
Les deux avocats affirment que leurs clients ont toujours tout entrepris pour favoriser le dialogue, dans l’intérêt collectif et garantir une transition démocratique dans les meilleurs délais. Malgré leur investissement, «force est de constater que la junte reste sourde» à leurs revendications, regrette-t-on.
En accord avec leurs clients, les avocats annoncent le renforcement du dispositif de monitoring des écrits, discours et tout autre acte susceptible d’entraîner la répression des futures manifestations pacifiques citoyennes. Egalement, de surveiller l’exercice des libertés individuelles et collectives sur tout le territoire national en rapport avec les juridictions supranationales et organismes de défense des droits humains.
Yaya Doumbouya