Membre du Comité International Olympique, notre pays a pris part à la XXXème  édition des JO d’été de Paris. Représenté par une délégation forte de 144 personnes dont 28 athlètes et 116 officiels, notre pays a enregistré zéro médaille. Une contre-performance sportive curieusement saluée par nos autorités sportives. En attendant donc un compte rendu exhaustif de la délégation sportive, il y a lieu de se départir de certaines certitudes.

En effet, depuis l’organisation des Jeux Olympiques modernes, les pays n’ayant pas obtenu de médailles se contentent d’invoquer l’esprit olympique : compétition amicale, dans une atmosphère de fraternité et de paix entre les nations. Selon le credo du baron Pierre de Coubertin : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. »

En réalité, la victoire était primordiale déjà dans la Grèce antique, aux Olympiades n’étaient récompensée que la première place. Les perdants rentraient chez eux dans la discrétion et le déshonneur.De nos jours, l’essentiel n’est pas de participer, mais de participer avec la volonté de vaincre.

D’où nos autorités sportives sont sommées de promouvoir l’excellence et la performance. Un objectif qui découle de la mise en œuvre d’une stratégie bien affinée s’appuyant sur des politiques précises. En toile de fond une approche prospective à venir :

  • Les Jeux Africains de la plage en 2025 en Guinée Equatoriale
  • La Première édition des Jeux Africains scolaires en 2025 en Algérie
  • Les Jeux Africains de la Jeunesse en 2026 à Maséru (Lésotho)
  • Les Jeux Olympiques d’été de la Jeunesse en 2026 à Dakar
  • Les Jeux Africains en Egypte en 2027.

Sur la base de cette planification, il revient au Comité national olympique et sportif guinéen en coordination avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, d’organiser des compétitions au plan local, comme les Jeux régionaux, ou les Jeux de l’avenir. Ces événements sportifs en plus des compétitions organisées par les différentes fédérations sportives permettront d’identifier les talents à suivre, en vue de leurs sélections dans les différentes catégories d’âge des équipes nationales. Progressivement, avec les moyens et l’encadrement technique adéquat, nos sportifs devraient à terme obtenir des résultats probants. Comme dit l’autre, la performance sportive n’est nullement le fait du hasard, elle est la résultante d’un processus dynamique multifactoriel.

Thierno Saïdou Diakité