La Direction générale des impôts et le ministère du Budget ont lancé ce lundi 7 décembre, à Conakry, des discussions sur l’avant-projet du Code général des impôts dans le but d’améliorer le climat des affaires en Guinée. Le code en vigueur est taxé de caduc et nécessiterait des améliorations.

Aboubacar Makhissa Camara, Directeur national des impôts, a fait savoir que l’actuel Code est inadapté au contexte économique, complexe, aussi bien pour les praticiens que pour les contribuables. « C’est pour répondre à ces exigences du moment que la direction nationale des impôts a lancé depuis 2013, les travaux de révision complète du code actuel, à travers la mise en place d’une commission qui est parvenue à élaborer un document qui fera l’objet d’adoption ». Selon sieur Camara, l’atelier vise à recueillir et prendre en charge éventuellement les préoccupations particulières des différentes corporations.

Le ministre du Budget, Ismail Dioubaté a présenté les points forts du Code : « Le monde évolue, l’activité économique évolue, la Guinée est dans une dynamique de se conformer aux normes internationales. Les premiers avantages qu’on peut tirer de ce code général des impôts, c’est un code simplifié avec une transparence absolue et une facilité aux contribuables. Ensuite, on va profiter des nouvelles technologies pour des pratiques internationales, pour mettre notre économie et le contribuable aux mêmes normes ».

L’objectif recherché, dit-il, est de mettre d’accord les contribuables sur le contenu du code. Ils sont appelés à soumettre leurs observations avant que le Code soit soumis au Conseil des ministres et à l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, le contribuable va payer. Le problème, c’est après.

Oumar Tély