Fin mai passé, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de 65 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur du Projet de gestion des ressources naturelles, minières et de l’environnement en Guinée.
Ce projet vise à valoriser le capital naturel, à la gestion de l’environnement et à une assistance technique pour le développement durable du secteur minier. Le projet favorisera aussi la collaboration entre le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et le ministère des Mines et de la Géologie, en vue de réaliser les arbitrages nécessaires entre soutien au développement économique et valorisation des ressources naturelles. «Le projet permettra de renforcer les capacités institutionnelles des deux ministères en vue d’assurer une gestion intégrée des ressources naturelles et minières et d’accroître les bienfaits tirés des secteurs miniers et environnementaux», souligne Maria Sarraf, chef de pôle à la Banque mondiale.
La protection des écosystèmes devrait renforcer la résilience de la population rurale et l’aider à s’adapter aux effets du changement climatique. «Ce projet contribuera à la diversification de l’économie guinéenne et à la poursuite de la promotion d’un développement durable dans le secteur minier», précise Nestor Coffi, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée.
La Banque Mondiale a rappelé que la Guinée est le berceau de plusieurs cours d’eau, elle possède une biodiversité exceptionnelle, le tiers des réserves mondiales de bauxite, d’importantes mines d’or et de diamant ainsi que des gisements pétroliers. Sauf que son Produit intérieur brut est bien inférieur à la moyenne de la région (962 dollars contre 1 600) et l’extraction minière qui assure 35% du PIB est le principal moteur de la croissance économique du pays.
OTD