Depuis le 26 juin, le pont de Kaporo s’est écroulé. Le tronçon Nongo-Kipé est bloqué à cause des travaux de reconstruction de l’ouvrage. Une situation qui crée beaucoup de difficultés aux usagers : l’embouteillage sur les corniches entre Kaporo et Kipé, la rareté des taxis et l’augmentation des frais de transport par les tricycles et les mototaxis. 

Le 28 juin au Centre Émetteur, Mlle Fatou Bangoura, couturière, renonce à sa destination faute de taxis: «Depuis plusieurs heures, je suis-là, je veux me rendre à Nongo, mais je ne trouve pas de taxis. Il y a trop d’embouteillages, maintenant je vais me retourner à la maison».

Soriba Camara, étudiant en électricité (bâtiment) déplore l’augmentation des frais de transport par les conducteurs des tricycles. «Depuis que le pont de Kaporo s’est effondré, les conducteurs des tricycles ont augmenté les frais de transport du tronçon Kipé-Kaporo à 4 000 GNF au lieu de 2 000 GNF. De Kipé à Lambanyi, il te faut 8 000 au lieu de 4 000 GNF».

Amadou Barry, est le chef syndicat des conducteurs de Taxi-moto au carrefour de Kaporo : «Les ingénieurs qui s’occupent de la reconstruction du pont ont promis de finir les travaux d’ici le 5 juillet. Ainsi soit-il. Parce qu’actuellement, il y a trop d’embouteillages au niveau des corniches qui relient Kaporo à Kipé. Nous, conducteurs de mototaxi sur le tronçon Kaporo-Kipé, avons décidé d’augmenter les frais de transport à 10 000 GNF au lieu de 5 000 GNF, parce que pour se rendre à Kipé, il nous faut passer dans le quartier, pour trouver une route, pour se rendre à Kipé. Ce qui allonge le trajet».

M. Saïdou Sacko, ingénieur en charge des travaux de reconstruction du pont, promet que ces travaux seront achevés dans 10 jours. Inutile de dire que d’ici-là, le calvaire sera le quotidien des usagers !

« Les travaux de réparation du pont de Kaporo avancent comme prévus dans la plus grande rigueur. Prudence et surtout prière d’en tenir compte dans vos déplacements », prévient le ministère des Travaux publics, sur sa page Facebook.

Baïlo Diallo