La junte au pouvoir ne cesse de détricoter les plans, morsures et décisions du Prési déchu Alpha Grimpeur. Adoptée par une majorité écrasante le 2 septembre à l’Assemblée nationale monocolore, la Loi des finances rectificative scission 2021 a été promulguée le 28 septembre par le CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement). Mais, le décret précise que «les dépenses de personnel pour toutes les institutions républicaines et les départements ministériels, telles que prévues dans la Loi précitée sont gelées et renvoyées au crédit correspondant figurant dans la Loi de finance initiale, exercice 2021 ». Cette décision du CNRD intervient après la suspension, le 10 septembre, des comptes bancaires des anciens ministres et administrateurs des régies financières. La même mesure s’applique aussi aux institutions publiques à caractère administratif et commercial liés aux départements ministériels, à la Présidence de la Roue-publique, aux programmes et projets d’initiative présidentielle.
L’Assemblée nationale très peu arc-en-ciel, dissoute à la suite du coup de force du 5 septembre, avait adopté à la majorité écrasante la Loi des finances rectificative 2021 le 2 septembre. Dans cette loi, les budgets de la Présidence de la République et du Parlement, revus à la hausse, défendus bec et ongle par le goubernement, ont largement été critiqués par l’opinion et l’opposition. Le 4 septembre, à la veille du putsch, l’ancien ministre du Budget, Ismaël Diou-battu, à son département, a tenté de justifier, de toutes ses forces, la hausse du budget de la Présidence de la Roue-publique et de l’Assemblée nationale. Sans imaginer que la fin de son règne et celui de son mentor, Alpha Grimpeur.
Devant les dépités, Ismaël Diou-battu, a défendu la Loi des finances rectificative 2021, le 26 août à l’Assemblée nationale.
Les dépenses de Sékoutouréya et de son locataire, le Prési Alpha Grimpeur étaient passées de 492 511 921 000 Gnf à 667 355 982 000 FG, avec une majoration de 174 844 061 000 Gnf, soit une augmentation de 35,5% par rapport à la Loi des finances initiale.
Yaya Doumbouya