Le procès d’Ousmane Diallo alias Gnelloy reprendra demain 21 ocotbre à la Cour d’appel de Cona-cris. «L’insultologue » en chef de l’ancien parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel, est trimballé devant Dame Thémis par Kadiatou Biro Diallo pour menace de mort et injures publiques. Il avait été condamné en première instance à 5 ans de gnouf et au paiement d’une amende de 2 millions de francs glissants par le TPI de Dixinn.

Ses partisans se mobilisent pour tenter de mettre la pression sur la justice et obtenir sa libération. Réunis au sein d’un mouvement appelé Observatoire des droits de l’Homme, de la citoyenneté et de la sécurité (ODCS), ils se sont fendus d’une déclaration ce 20 octobre, à la maison de la presse. Ils demandent l’exécution de tous les mandats d’arrêt émis par l’Alphagouvernance et l’annulation du mandat qui a conduit Gnelloy à l’Hôtel cinq étoiles de Coronthie : « Vu la déclaration du Président de la transition selon laquelle la justice sera la boussole qui orientera chaque citoyen ; Vu l’exécution du mandat d’arrêt contre Ousmane Gnelloy Diallo ; Vu la non-exécution des mandats d’arrêts internationaux décernés contre certains guinéens ; nous membres de l’Observatoire, alertons et demandons aux nouvelles autorités, dans l’affaire opposant Ousmane Gnelloy à dame Kadiatou Diallo, le respect de l’article 9 de la Charte de la transition, selon lequel tous les Guinéens sont égaux en droits et devoirs… Nous nous posons les questions suivantes : Est-ce vrai que monsieur Ousmane Gnelloy a insulté le père de dame Kadiatou ? Si oui, nous demandons justice. Est-ce vrai que dame Kadiatou a agressé physiquement Ousmane Gnelloy ? Si oui, nous demandons justice. Nous prenons acte de l’exécution du mandat d’arrêt décerné contre Ousmane Gnelloy Diallo, mais nous nous préoccupons de la non-exécution des mandats d’arrêt décernés contre d’autres acteurs de la vie sociopolitique. Nous demandons l’exécution  de tous les mandats d’arrêt délivrés par l’ancien régime ou leur annulation pure et simple. Nous restons opposés à l’exécution sélective des mandats d’arrêt de l’ancien régime ». Ces ‘’défenseurs des droits de l’Homme’’ ont encore, en travers de la gorge, la non-exécution des mandats d’arrêt contre Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo du FNDC à  leur retour d’exil.

Ils pestent également contre une chasse aux sorcières qui serait en train de se mettre en place contre des militants et responsables de l’ancien régime : « Depuis les évènements du 5 septembre, une certaine idée de chasse aux sorcières et de vengeance est en train de monter au sein de l’opinion. Cela est contraire aux déclarations des nouvelles autorités. Nous demandons aux magistrats de notre pays de ne céder à aucune influence, car le principe de leur indépendance n’est soumis qu’à l’autorité de la loi ».

Yacine Diallo