Le choix des représentants de la classe politique au futur Conseil national de la transition pose toujours problème. Pour essayer de se mettre d’accord, les politicards sont en tête-à-tête depuis le matin de ce jeudi 18 novembre.

Le temps presse, les partis politiques tardent à accorder leurs violons. La répartition des 15 places qui leur sont accordées est toujours source de tension. Au point que le ministre de l’Administration du trottoir  et de la décentralisation, Mory Condé, qui leur avait posé un lapin une première fois, les a reçus mercredi pour tenter de rapprocher les positions. Le lendemain, jeudi 18 novembre, plusieurs coalitions politiques se sont donné rendez-vous dans un réceptif hôtelier pour plancher sur la question. Faya Mini-mono, Oussou Doré, Abdoulaye Courroux-mat, Bouba Barry de l’UFR, et d’autres représentants de coalitions politiques,  sous l’égide d’un médiateur neutre (et pour le moment “inconnu”, si ce n’est en réalité Oussou Doré), essayent de trouver un compromis.

La Petite Cellule Dalein Diallo a pris part à l’ouverture des travaux, avant de s’éclipser : «Je suis venu assister à l’ouverture des travaux, les discussions se poursuivent. Vous aurez le compte-rendu des délibérations à la fin de la séance », a-t-il marmonné, avant  de se barrer. Mohamed Lamine Kéïta du parti FIDEL lui, souhaite désormais la réunification de toutes ces coalitions : «Nous sommes en train de canaliser nos efforts, de faire en sorte que toute la classe politique se regroupe au sein d’une plate-forme pour harmoniser les positions et participer activement à la réussite de la transition. Nous allons certainement faire un protocole d’accord pour dire comment nous comptons faire. Nous ne voulons plus la division de la classe politique. Nous ne sommes pas là seulement pour parler des 15 places au CNT ».

Le RPG arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, annoncé à cette réunion n’a pas répondu finalement. «Ils ont eu un  empêchement», dit un acteur politique.

Au moment où nous écrivions ces lignes 16h, les discussions se poursuivaient à huis-clos.

Yacine Diallo