Face aux critiques sur l’octroi à un prix « dérisoire » de la licence 4G à l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Guinée, le dirlo de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications, ARPT a réagi ce vendredi 11 février. Dans les « Grandes Gueules » de radio Espace, Sékou Oumar Barry, Directeur de l’ARPT a bégayé sur la différence. Pour faire simple, c’est comme si vous vendez un produit dont la date de péremption est proche. Ce qui se serait passé avec la Licence 4G de MTN.
La différence est simple, dit-il, l’Etat a la latitude de « fixer les coûts ou les tarifs d’une licence, c’est basé sur des conditions du marché ». Le deuxième point, Orange a eu une licence TDD et FDD, « c’est une 4G fixe et mobile. MTN a une 4G FDD qui est une technologie mobile. Donc, déjà, il y a une différence à ce niveau ».
L’autre différence, vous achetez une PRADO en 2018. En 2022, « vous avez une PRADO 2022, vous ne vous attendez quand-même pas à ce que la PRADO 2018 coûte le même prix en 2018 qu’en 2022 pendant qu’il y a la PRADO 2022. La même logique s’applique à la technologie ». Sieur Barry de rappeler qu’actuellement, on parle de la 5G. « Des années après, lorsque vous avez une technologie récente, le prix ne peut pas rester pareil. Ce qui explique la différence de prix entre 2019 et 2022. On parle de 3 ans d’écart. Dans le secteur des télécoms, 3 ans d’écart, c’est énorme », justifie le directeur de l’ARPT.
O. Diallo