La demande de remise en liberté introduite par les avocats d’Ousmane Gnelloy Diallo alias Gnelloy dans sa condamnation liée à l’affaire de Kadiatou Biro Diallo a été examinée ce 14 mars à la Cour d’Appel de Conakry. Mais le dossier a été renvoyé au 21 mars pour décision rendue.
A sa comparution, le « ministre de la Défense sur Facebook de l’ex-Président Alpha Condé, a présenté ses excuses à la partie civile pour les dommages causés à Kadiatou Biro Diallo et à son père Boubacar Biro Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale. Condamné à deux ans de prison en octobre 2021, Gnelloy a promis à la Cour de ne jamais récidiver.
Me Pépé Antoine Lama, avocat de la partie civile : «Nous ne nous opposons pas à cette demande de la mise en liberté. Ma cliente et sa famille ont déjà pardonné le prévenu. Comme l’a dit la défense, le prévenu a une femme et des enfants qui ont besoin de lui à leurs côtés. Je ne crois pas que cette personne qui est devant vous aujourd’hui sera la même qui était avant ».
La partie civile, la défense et le ministère public ne s’opposent pas sur la demande de le remettre en liberté. «Je ne suis plus en politique, parce que c’est la politique qui m’avait poussé à être ingrat. La personne que je soutenais n’est plus au pouvoir. Donc, je ne suis plus en politique. Je ne crois pas si je peux répéter les mêmes erreurs. Je demande à nouveau pardon», plaide-t-il à la barre.
« Je crois que ce que les deux parties viennent de faire est la meilleure réforme en règlement de justice. Donc, monsieur le président, le ministère public s’en remet à votre sagesse », a déclaré le procureur.
Autre affaire, autre condamnation. Rappelons que le 28 février, le tribunal de première instance de Kaloum, a condamné Ousmane Gnelloy et sa sœur Fatoumata Binta Diallo alias Fatou Gnelloy pour diffamation et injures publiques sur la famille de Cellou Dalein Diallo.
Yaya Doumbouya