Dans sa lutte pour le «retour rapide à l’ordre constitutionnel » en Guinée, le FNDC ne compte pas baisser les bras. Au contraire, il accentue la pression sur la junte militaire au pouvoir. Pendant que le Coordinateur national du Front, Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Ibrahima Diallo, responsable des opérations et Saïkou Yaya Barry, secrétaire exécutif du parti UFR, ont été écroués à la Maison centrale de Coronthie depuis plus d’une semaine, le Front avait transmis, le 1er août, une première liste de personnes qu’il suspecte d’avoir planifié la répression sanglante des manifestations du 28 juillet et jours suivants, au Haut-commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, mais surtout au Procureur de la Cour Pénale internationale (CPI). Ce 8 août, les avocats français du FNDC ont joint à cette liste un lot de preuves qui, selon le FNDC, prouvent «l’implication directe ou indirecte» de hauts dirigeants de Conakry dans la répression des protestations.

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