Il pensait voir le bout du tunnel le 7 octobre, mais Ibrahima Cas-Sorry Fofana devra encore patienter. La Chambre de contrôle de l’instruction (à la CRIEF) devait se prononcer sur sa mise en liberté ou non, elle tranchera désormais le 13 octobre prochain. C’est ce qui ressort de l’audience tenue ce vendredi.

L’ancien Premier ministre, poursuivi pour «détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment d’argent et corruption », avait bénéficié, de la part d’un juge de la Chambre de l’instruction, d’une liberté conditionnée par le paiement de trois milliards de francs guinéens. Il n’avait pu sortir de l’hôtel cinq étoiles de Coronthie. La faute au parquet spécial qui avait interjeté appel. L’audience de ce vendredi, tenue loin des hommes de médias, a néanmoins permis aux avocats (sans vinaigrette) du mis en cause, de plaider une nouvelle fois pour sa libération. Devant la chambre de contrôle de l’instruction, le parquet spécial se serait encore opposé à toute idée de libération du prési du Conseil exécutif provisoire du RPG arc-en-ciel. Le Cas-Sorry devra patienter une semaine de plus avant d’être fixé sur son sort.

Ibrahima Kassory Fofana, comme d’autres anciens dignitaires de l’Alphagouvernance, est en détention depuis avril dernier. Woïka !

Yacine Diallo