Jusque-là, ni le RPG ni le gouvernement ne s’étaient désolidarisés des propos polémiques tenus par le dirlo gênant de la Caisse nationale d’insécurité sociale, avouant publiquement sa volonté de recruter près de trois mille gaillards pour se défendre. Contre qui ? Allez savoir. Le ministre a précisé que le RPG et ses alliés n’accepteront jamais de cautionner la formation d’une milice d’autodéfense dans notre pays. Puis d’inviter l’ensemble des militants et responsables du parti à éviter de tenir des propos qui sont contraires à l’idéologie du RPG et de la démocratie.
Si de tels propos ont été tenus au niveau de notre assemblée générale, « nous le regrettons et nous demandons aux responsables et militants de se battre pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit ».
Désaveux cinglant, mais pas suffisant aux yeux de nombre d’observateurs qui estiment que Malik Sankhon a dépassé les limites et devait être poursuivi pour atteinte à la sécurité nationale et à la cohésion sociale.