Dès les premières heures du jour, sur l’axe Hamdallaye-Bambéto, portes et fenêtres des boutiques et magasins étaient fermés. La circulation est très fluide, contrairement à l’embouteillage observé la veille. Des jeunes en petits groupes étaient visibles tout le long du trajet. Des boutiquiers et des magasiniers étaient visibles devant leurs coins pour disent-ils, sécuriser leurs biens. Assis devant sa boutique près du rond-point de Bambéto, Alpha Mamadou Baldé, a confié : « Je suis là pour veiller sur ma boutique, parce que dans ces genres de situation si les forces de l’ordre sont absentes, les petits délinquants profitent pour piller nos magasins».
Si certains apprécient le mot d’ordre de l’opposition, d’autres jugent anormales les journées « ville morte » et les marches pacifiques. C’est le cas de Mamadou Siradjo Sow : « Je pense que ce n’est pas ces marches et villes mortes qui sont les solutions de ce pays. A chaque fois que l’opposition demande de sortir ou des journées sans activités, ce sont des pertes en vie humaines, mais aussi en dégâts matériels importants, surtout chez nous les commerçants » fustige-t-il, avant d’exhorter La Petite Cellule Dalein à changer de stratégie, au « risque de voir l’opposition Guinéenne s’éteindre à petit feu. Nous sommes vraiment fatigués que nos enfants se fassent tuer et que nos biens soient détruits ».
Au moment où nous écrivions ces lignes, aucun cas de violence n’a été signalé sur l’axe Hamdallaye-Bambéto. Des véhicules des farces de l’ordre étaient déployés sur les lieux.