Au terme d’une réunion tenue ce jeudi 4 avril au QG à Hamdallaye (Commune de Ratoma), la direction nationale de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) a rendue publique une déclaration autorisant ses 37 députés à continuer de siéger à l’Assemblée nationale. Selon Nadia Nahman, directrice de cabinet de Cellou Dalein Diallo qui a fait lecture de la déclaration, cette décision vise à éviter un vide juridique et institutionnel d’une part, mais surtout à empêcher le Président de la République de légiférer par ordonnance.
Elle a noté également que le bien-fondé de la décision de son parti repose sur l’article 2 de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Une loi qui stipule que : «les députés restent en fonction jusqu’à l’installation de la nouvelle Assemblée nationale».
Ces derniers temps, les débats sur une éventuelle révision de la Constitution ont polarisé les attentions. Un fait que l’UFDG dit ne pas prendre à la légère. « Considérant que l’amélioration du dispositif juridique et institutionnel se fait au parlement, il va sans dire que les prochaines élections législatives et présidentielles se préparent aussi à l’Assemblée nationale, de même que le débat parlementaire relatif à une éventuelle révision constitutionnelle. Au regard de tout ce qui précède, la direction nationale de l’Union des forces démocratiques de Guinée décide que ces députés continueront à siéger à l’Assemblée nationale jusqu’à nouvelle ordre».
Le mandat des 114 députés qui composent le Parlement guinéen a expiré depuis le 13 janvier dernier. Après l’UFR, c’est au tour de l’UFDG de décider de prendre la décision de siéger à l’Assemblée nationale. Reste à savoir ce que leur présence au sein de cette institution changera.
Lébéré Baldé