L’opposition guinéenne, (Républicaine, Convergence de l’opposition démocratique, Coalition politique pour la rupture) ont publié une déclaration commune ce mercredi. Dans la missive, l’opposition TTC « réaffirme son attachement à la correction du fichier électoral conformément aux recommandations de l’audit et spécialement les recommandations fortes R1 et R2 ». Ces recommandations dites fortes disent : R1 : court terme-priorité forte : « au vu des doublons persistants, du nombre de citoyens sans données biométriques et de décédés qui pourraient encore figurer dans la base des données, un contrôle physique de l’ensemble des électeurs s’impose. Chaque citoyen revient confirmer ou compléter ses données alphanumériques et biométriques pour qu’il soit maintenu dans la base ». R2 court-terme-priorité forte : « pour les prochaines opérations de révision ou d’enrôlement, demander à l’opérateur biométrique de conserver les données biométriques capturées et l’information sur la qualité de ces données. Pour garantir l’interopérabilité entre différents systèmes. Toutes les pièces justificatives des électeurs (formulaire, pièces d’identité) devraient être archivées numériquement et rattachées aux données de l’électeur ».

En plus du respect de ces deux recommandations de l’audit du fichier, l’opposition demande de faire passer tous les électeurs devant les commissions administratives et d’établissement des listes électorales pour confirmer ou compléter leurs données biométriques afin de permettre la correction des anomalies décelées ; Cette opération devra avoir lieu pendant la révision et ce, conformément au Code électoral ; Sensibiliser les électeurs sur l’opération. Injecter tous les électeurs dans le moteur ABI pour un déboulonnage complet ; Garantir le droit de propriété de la CENI sur es logiciels dans les termes de référence relatif au recrutement du nouvel opérateur ; Veuillez à ce que les opérateurs de saisie formés par l’opérateur technique ne soient pas substitués pendant tout le processus d’enrôlement ; Rendre compatible les logiciels et matériels du nouvel opérateur afin de favoriser l’interopérabilité ; Porter le délai de la révision exceptionnelle entre 70 jours minimum et 90 jours maximum en lieu et place des 45 jours prévus dans le plan, afin de minimiser le taux d’électeurs réels, non confirmés, après l’opération de révision.   

Rappelons que l’auditeur a fait 70 recommandations à la CENI, mais la plus importantes reste le taux élevé de doublons.