Kaba Mohamed Sanoussy, conseillé juridique du ministre écarte tout pessimisme. Comme en période d’Ebola, il annonce que le ministère a un plan. Cette année, le ministre Ibou Kalil Konaté (K2) et son équipe ont pondu un calendrier scolaire de 36 semaines de cours, au lieu de 32, pour donner aux enfants plus de temps pour préparer les examens, au vu des échecs précédents, dit-on. Bouba Soumah et sa bande ont mis du sable dans leur attiéké, et le calendrier a pris du plomb dans l’aile. Le ministère va le « réaménager pour ceux qui ont subi des perturbations, ce ne sont pas tous les établissements qui sont affectés ».
Le plan
Deux scenarii s’offrent au ministère. Des heures supplémentaires, ou un rattrapage pendant les congés. « S’il devait y avoir 4 heures, on dira aux enseignants de faire un peu plus. L’autre option, c’est de raccourcir le temps du congé. On a eu à faire la même chose pendant la période d’Ebola. On verra avec la fédération de l’APEAE, (Association des parents d’élèves et amis de l’école) quel plan envisager », précise Sanoussy Kaba. Pour les heures supplémentaires, les enseignants pourraient toucher une prime, mais rien n’est encore décidé, il n’y a pas de budget pour cela, dit le conseillé.