La BCRG, a célébré, ce 1er mars, les 58 ans de la création de la monnaie guinéenne. Depuis le 1er mars 1960, d’abord le syli, puis les francs glissants, la monnaie, notre monnaie a glissé à travers le temps. Le gouve de la BCRG, Loup-ceny Nabé a vanté ses réformes depuis 2011 : « L’inflation qui avoisinait 22% est aujourd’hui à moins de 2 chiffres, le taux de change du francs guinéens s’est stabilisé par rapport aux principales devises, la réserve de change du pays est passée de moins de deux semaines d’importations à près de 4 mois, la monétisation du système comptable, le perfectionnement du système national de paiement ». La nouveauté, ce que la Banque centrale va pondre des billets de 2 000 francs glissants, courant 2018.

Le prési Alpha Grimpeur pense également que ce sont les reformes qui ont permis d’attirer le plus d’investissements étrangers en 2017, la concrétisation d’un programme triennal, avec la facilité élargie de crédits. Mais, le Grimpeur n’oublie pas les défis. En 2020, dit-il, l’UEMOA compte créer la zone ZMAO, et la Guinée souhaite être le premier pays à adhérer à cette zone monétaire. « Nos défis c’est tant au niveau de l’inflation et la réserve des devises, il faut plus d’efforts ». Il dit compter sur son gouvernement et la Banque centrale pour ne pas rater le coche.

En attendant d’adhérer à cette fameuse zone monétaire, notre franc continue sereinement sa glissade et vogue la galère.